2 ème étape en Norvège
Départ à 9h, nous sortons de notre tanière dans la forêt et empruntons un chemin, nous débutons donc l’étape en mode VTT, très sympa pour la mise en jambe. Nous voyons régulièrement des crottes d’élans, signe qu’il y a de la vie dans les parages. Après 4,5 km de chemin, nous rejoignons la route n°7.
Au début assez peu de circulation sur cette belle route plate et sinueuse qui borde un lac qui parait interminable, chaque virage dévoile encore plus l’immensité de ces étendues d’eau alimentées de toute part par des cours d’eau venant de la montage. Les paysages sont magnifiques, nous distinguons la neige sur les massifs montagneux, devinons une station de ski, les kilomètres s’enchaïnent sans s’en rendre compte et midi arrive, l’heure de la pause casse croute. 1h30 de pause le temps d’avaler le reste de pâtes chinoises d’hier soir ainsi qu’un petit sandwich et nous voilà repartis. Fatigué de la grande route et de la circulation, nous empruntons une route forestière indiquée pour les vélos. Nous ne sommes pas déçus ! Pas de rendement, le sol est mou et avec le poids que nous portons, nous avons assez peu d’adhérence surtout dans les parties montantes et c’est peu dire. Nous sommes montés à 350 m d’altitude avec des parties plutôt raides. Une fois les tee shirt bien mouillés, la pluie arrivant, petit pause à une station essence afin de laisser passer les nuages, puis c’est reparti destination Nesbyen afin de faire les courses du soir et clôturer l’étape, du moins c’est ce que nous pensions.
Les courses faites, un peu de poids en plus, nous empruntons une route de traverse que nous savions vallonnée et du coup moins monotone que le grand axe.
Ce fût le cas, au pied de l’ascension à 17h15, nous sommes arrivés au sommet après 17 km de montée et une altitude de 960 mètres, tout ça dans le froid et un peu de pluie.
La recherche du bivouac a été un peu compliquée car avec le dénivelé nous n’avions pas le choix que d’aller au sommet pour trouver un espace propice pour nos toiles de tente. 1ère tentative, l’un comme l’autre pas convaincus, on poursuit nos recherches pour finir dans un camp de vacances qui semble abandonné. Là où nous pensions planter nos tentes, finalement nous nous installons dans une des cabanes pour une nuit à l’abri.
Ce qui nous a marqué
La dernière ascension et le bruit de la rivière et des cascades qui nous ont accompagné tout le long puis au sommet c’est le silence, nous arrivons près d’un grand lac.
La longueur de la dernière ascension, le sentiment que c’est toujours le dernier virage avant le sommet et pourtant il y avait toujours de nouveaux virages…
Météo
Ciel menaçant, averses dans l’après-midi, nous avons fini l’étape sous une pluie fine mais froide.
Top
On en prend plein les yeux et les oreilles.
Flop
Le trafic sur le route principale et le bruit des véhicules voitures et poids lourds.
Anecdote
On est monté avec 5 litres d’eau dans nos bidons et bouteilles remplis en bas? alors qu’au final notre bivouac est proche des sources. Nous aurions pu nous épargner un poids inutile. Le plus drôle c’est qu’on s’en est rendu compte en milieu d’ascension et qu’on a continué avec quand même.
Spécial dédicace pour Christian (Dépann’ Vélo), Pierrot a pris un gel coup de fouet dans les derniers kilomètres !
Repas
Ce soir brocoli, quinoa, oignons, oeufs sur le plat.
Le bivouac
Un camp de vacances qui semble abandonné, des cabanes rustiques aux portes ouvertes. Nous occupons l’une d’entre elles pour la nuit. Couchage sur des sommiers bois.
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