Une cigogne passe devant la tente au réveil, la confirmation que nous sommes bien en pleine nature, au bord d’un canal, la nuit a été bonne, un peu fraiche sur le petit matin.
Le fort taux d’humidité dans l’air apporte de la condensation à l’intérieur de la tente, pour les prochaines nuits il faudra ouvrir les aérations.
C’est le deuxième bivouac, l’occasion d’améliorer de nouveau notre organisation.
C’est intéressant de constater comment dans ce petit espace qui est la tente et ses sommaires rangements que sont les sacoches sur le vélo, nous sommes amenés à optimiser en permanence. Nous sommes un peu sans nous en rendre compte dans une logique d’amélioration continue. Il faut ranger les bonnes choses dans les bonnes sacoches tout en équilibrant le poids entre la droite et la gauche ainsi que l’avant et l’arrière. Trop de poids à l’avant et la direction devient difficile à maintenir pouvant entraîner un risque de chute.
Météo
De la pluie le matin, du vent relativement favorable dans la journée.
Top
Nous avons rencontré Dickon Moore, un anglais parti depuis plusieurs semaines direction la Russie afin d’y prendre le Trans Sybérien pour la Mongolie, il fera le retour à vélo.
Flop
Porte bidon cassé !
La recherche du bivouac a été un peu longue, en effet, nous étions dans une zone de culture de tulipe donc beaucoup de grands champs et assez peu de lieux reculés. Nous avons commencé à chercher avec 85 km au compteur et finalement nous en avions 110 ! Il faut toujours penser à s’alimenter même lorsque l’on pense que l’on va s’arrêter, nous ne connaissons pas la fin de l’étape avant d’avoir trouver le lieu idéal.